La Démarche

Les Groseillers, une nouvelle filière de valorisation pour les matières organiques locales :

une énergie renouvelable et un engrais organique et minéral pour le territoire.

 

Nous présentons sur cette page les éléments clefs pour connaître notre projet.
Pour toute question n’hésitez pas à nous contacter.

Les Groseillers : une activité en réponse aux enjeux agricoles

A l’origine de notre démarche, nous avons cherché à répondre à plusieurs objectifs avec la méthanisation.

Participer concrètement à la transition écologique

La société est demandeuse davantage d’énergies renouvelables. Sensibles à l’écologie, nous souhaitons participer de manière pragmatique à la transition écologique.

Pérenniser nos élevage par la diversification

Les prix de vente de nos produits sont variables, des revenus complémentaires fixes et réguliers sont utiles à la pérennité de nos exploitations agricoles.

Faciliter la mise aux normes des exploitations

La gestion des effluents d’élevage doit aujourd’hui répondre à des normes de plus en plus strictes, notamment environnementales. La méthanisation permet d’y répondre tout en créant de la valeur.

Réduire nos achats d’engrais de synthèse

L’achat d’engrais de synthèse représente un coût non négligeable, et leur processus de fabrication émet du CO2. Nous souhaitons produire notre propre engrais en valorisant les matières organiques de nos exploitations.

Valoriser les matières organiques du territoire de manière durable

Plus de de 40 000 tonnes de matières organiques locales peuvent être valorisées chaque année.

  • 6 500 tonnes o effluents elevage

  • 6 600 tonnes o pulpes de betterave

  • 5275 tonnes o mais ensilage

  • 14 500 tonnes o cultures intermediaires et sous produits de cultures

  • 6 000 tonnes o matiere organique abattoir

Les Groseillers assurera la valorisation des matières organiques agricoles locales aujourd’hui peu ou pas valorisées.

80% proviendront directement de nos exploitations et de Lepicard  

 

Les fumiers et lisiers de nos élevages (bovins, porcs et volailles), aujourd’hui valorisés à l’état brut, seront valorisés de manière plus complète et efficace.

 

Les cultures intermédiaires, impropres à la consommation, auxquelles nous recourrons aujourd’hui uniquement pour leurs fonctions agronomiques (voir FAQ sur les CIVE) seront valorisées par Les Groseillers pour produire du gaz tout en conversant leurs propriétés agronomiques.

 

Les sous-produits de culture (issues de céréales de Lepicard, issus de carottes et pulpes de betterave) alimenteront notre procédé.

 

Nous avons fait le choix de recourir à la culture de 120 ha de maïs ensilage (en culture principale) pour stabiliser le fonctionnement de la méthanisation tout au long de l’année.

 

Pour une raison biologique, nous recourrons à de la paille (auparavant broyée) en quantité limitée (2 500 tonnes).

Nous valoriserons également des produits et sous-produits agricoles locaux 

 

Nous valoriserons les pulpes de betterave de Sica Pulpe.

 

Les Groseillers pourra traiter régulièrement et sans attendre les matières de l’abattoir de Saint Pierre sur Dives (6 030 tonnes), ce qui permettra de réduire les nuisances olfactives actuelles.

Pour garantir la sécurité sanitaire de l’engrais épandu, toutes les matières organiques intrantes seront hygiénisées (chauffées à 70°C pendant 1 heure pour détruire les potentielles bactéries) avant méthanisation.

Production d’énergie et d’engrais

Une énergie 100% renouvelable pour le réseau de gaz

Notre filière de méthanisation produira jusqu’à 350 mpar heure de biométhane, un gaz 100% renouvelable équivalent au gaz naturel.

 

Il sera injecté sur la canalisation de transport de gaz GRTgaz qui passe à Vendeuvre, contribuant directement à l’indépendance énergétique du territoire.

 

La production continue de gaz correspond à l’équivalent de 31 000 MWh, soit la consommation moyenne de gaz de 5 700 habitants (soit 2 600 foyers), l’équivalent de plus de 70% de la population de Saint-Pierre sur Auge.

Un engrais naturel pour les sols

La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz), est riche en éléments fertilisants (organiques et minéraux).

 

Nos terres agricoles pourront être amendées par cet engrais d’excellente qualité. Nous fertiliserons les cultures de céréales, lin, pois, betteraves et légumes ainsi que les prairies de nos 13 exploitations représentant 3 500 hectares, jusqu’à un rayon de 5km. Son utilisation permettra de réduire les dépenses et l’utilisation actuelle en engrais de synthèse importés.

 

Des précautions spécifiques sont prises pour optimiser l’épandage de l’engrais organique produit par l’unité de méthanisation.

L’émission de 5 000 tonnes de CO2 sera évitée chaque année grâce aux Groseillers, l’équivalent des émissions annuelles de plus de 2 500 voitures (source : Cerfrance).

Un suivi agronomique et environnemental du plan d’épandage sera mis en œuvre de manière à apporter un conseil d’utilisation aux agriculteurs (suivi de la qualité de l’engrais, traçabilité des parcelles et des doses d’épandage notamment en zone vulnérable).

Le choix d’un site d’implantation : un foncier central et intégré dans son environnement

Nous avons conscience des exigences et des attentes des habitants quant au respect du cadre de vie. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce que le site d’implantation de notre activité s’intègre au mieux à son environnement, dans le respect des riverains.

Le choix du lieu d’implantation résulte de la prise en compte de plusieurs critères :

– surface disponible d’au moins 4ha

– respect des règles d’urbanisme

– proximité de la canalisation de gaz

– accès routier pour la logistique

– position centrale par rapport aux exploitations agricoles

– proximité avec l’abattoir de Saint Pierre sur Dives

Tous ces critères nous ont amené à retenir une parcelle agricole de 4 ha sur la commune de Vendeuvre, au lieu-dit les Groseillers, représentée ci-contre.

 

Celle-ci est à 3km à l’Ouest de St-Pierre-sur Dives et proche des routes départementales RD 131 et RD 40. Nos 14 structures agricoles et l’abattoir de Saint Pierre sur Dives seront ainsi situés dans un rayon moyen de 5 km autour du site d’implantation où passe la canalisation de gaz GRTgaz. La parcelle se situe au cœur d’une partie des surfaces d’épandage.

Exploitations agricoles engagées dans la démarche

Site d’implantation

Nous avons travaillé avec un architecte pour assurer l’intégration paysagère du site (enterrement des cuves, plantation de bandes végétalisées, choix de la couleur et des matériaux).

 

Voici 3 photomontages de la future implantation à Vendeuvre.

Images : Insertion paysagère du site des Groseillers.

La prise en compte des enjeux locaux

Lors de la phase de développement de notre projet, nous avons pris en compte différents enjeux afin que notre nouvelle activité s’insère au mieux à son environnement.

8 passages de camions par jour

Facilement desservie par la D131 et la D40, la méthanisation permettra d’optimiser le trafic routier des matières organiques qui circulent en grande partie déjà sur le territoire, notamment entre St-Pierre-en-Auge et le Pays de Falaise. En moyenne 8 passages de camions auront lieu par jour (aller et retour compris), soit environ 1 camion par heure, avec un pic pendant les périodes d’épandage notamment.

 

Ces camions emprunteront des routes différentes, l’unité de méthanisation étant située au centre des sites apporteurs de matière.

 

Aucun camion lié à notre activité, ne passera par la commune de Favière.

Environnement olfactif

Afin de limiter au maximum les odeurs sur le site, nous avons fait le choix d’installer un biofiltre dans les hangars où seront stockées les matières organiques entrantes. La pression de l’air dans les hangars sera inférieure à la pression de l’air extérieure afin que toutes les potentielles odeurs soient confinées dans l’enceinte des bâtiments (phénomène de décompression) avant d’être traitées.

 

L’épandage de l’engrais, solide ou liquide, obtenu par méthanisation est inodore comparé à l’épandage direct d’effluents d’élevage.

Enjeux liés à l’eau

Le site retenu pour l’implantation se trouve en périmètre de protection éloignée d’un champ de captages en eau potable. Toutes les précautions pour protéger les eaux souterraines ont été prises et une surveillance sera mise en place. Le projet a été soumis à un hydrogéologue agrée qui a émis un avis favorable.

 

Pour sa consommation en eau, l’unité utilisera en grandes parties des eaux issues du recyclage des eaux pluviales.

Biodiversité

Nous avons mené des études d’impact sur la faune et la flore. Les résultats montrent que le site d’implantation retenu n’est pas dans un milieu particulièrement sensible en termes de biodiversité.

Et la mise en service, c’est pour quand ?

Une réglementation à respecter

En tant qu’unité de valorisation de la matière organique, notre installation est soumise à la réglementation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), et devra faire l’objet d’un dossier de demande d’autorisation auprès des services de l’Etat.

 

Ce dossier est notamment constitué d’une étude d’impact, imposant des contraintes strictes vis-à-vis des odeurs, du bruit, des matières entrantes et de leur stockage, de l’épandage agricole de l’engrais, etc. L’unité doit également faire l’objet d’un permis de construire.

 

Pendant l’instruction du dossier par les services de l’Etat, une enquête publique, réalisée par un commissaire enquêteur, est organisée par la Préfecture.

Les grandes étapes de notre démarche